bandeau titre Femme Juive

L'Histoire

1935, Francfort. Une femme parle aux différentes personnes de son entourage social. Elle les prévient l'une après l'autre de son départ 
imminent en voyage. Au fur et à mesure du déroulement de la pièce, le spectateur découvrira qu’elle se sauve pour ne pas nuire à son 
mari et qu’elle a peut-être une chance de sauver sa vie. 

Elle se met à répéter ce qu’elle va dire à son mari pour qu’il la laisse partir, pour qu'ils se parlent... Elle s’arrête plusieurs fois, elle 
recommence plusieurs fois, jusqu’à ce que celui-ci entre et là, le plus terrible est à venir…



Une comédienne s’adresse tour à tour au public, à une chaise vide, à elle-même. Avec beaucoup d’émotion, de lucidité, de rage, de 
tendresse et de fêlure, elle joue les différents scénarios de leur dernière rencontre. La comédienne, par des gestes étranges et 
chorégraphiés, par des mots adressés à divers interlocuteurs choisis dans le public, nous parle de nos fêlures et nous révèle comment 
la machine nazie a pu créer la béance et la folie, comment la machine nazie s’est immiscée jusque dans l’intime pour détruire tout ce 
qui est de l’ordre de l’amour.

Note d'intention

Avril 2002, l'extrême droite revient, le temps d'une élection, au-devant de la scène. Je décide de monter la femme juive de B. Brecht pour 
me situer, en tant qu’artiste, dans la vie de tous les jours. J'ai eu envie de mettre en scène un texte, où le monstre - la machine nazie - ne 
laisse plus aucune chance à l’intime : La femme juive de Bertolt Brecht, tirée de Grand Peur et misère du IIIème Reich (scène 9). 
Martine Fontanille



Á l’époque où il écrit la Femme Juive (1935-1938), Bertolt Brecht est en exil. Il a été déchu de sa nationalité allemande en 1933. Ses livres 
sont interdits et brûlés. La femme juive et son auteur sont intimement liés.

Extrait

"…Ces derniers temps, j’ai souvent pensé à ce que tu me disais, il y a des années, qu’il y avait des individus précieux et des individus moins 
précieux, et que les uns, en cas de diabète, avaient droit à l’insuline et les autres pas. Et j’approuvais, imbécile que j’étais ! Ils ont fait 
aujourd’hui une nouvelle classification de ce genre, et maintenant je suis de ceux qui valent moins que rien…."
La Femme Juive de Bertolt Brecht

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Equipe artistique

Mise en scène Martine Fontanille
Avec
Catherine Rouzeau
Géry Defraine

Equipe technique

Création lumière Johan Olivier
Création son François Vivier
Création costumes Catherine Lavie
Coiffure Thierry Jouen pour Lionel Favriaux
Régie François Vivier, Vincent Dubois

Spectacles en représentation

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